JUIN-JUILLET 2000      N°8       PAGE 3

Et si un jour, la Ferté Alais vivait !

Le dimanche après-midi lorsque je me promène dans la Ferté, je vois un village mort, désert, triste et sale. Seules quelques odeurs de poisson du marché de la veille sont le signe d'une activité civilisée.
Quittant la place du marché pour me diriger vers les rives de l'Essonne, je vois une rivière agréable laissée à l'abandon tant au vu de la couche de vase persistante qu'à celui de ses rues en friche.
Passé le coup de blues que me procure l'absence d'idée et l'incompétence de nos élus,
je me plais à rêver d'un village où:
- les Fertois aient envies de se promener et puissent trouver des lieux de vie animés ;
- les personnes âgées puissent participer à la vie communale et apporter à tous leur expérience ;
- les petits aient des lieux de jeux collectifs et distrayants entourés d'espaces verts ;
- les jeunes  puissent se réunir et se distraire autrement que dans les rues le soir.
Mais pour cela, il faudrait que nos élus aient::
- les compétences techniques nécessaires à une bonne gestion de notre commune
- une ouverture d'esprit permettant l'expression et l'écoute des Fertois sur leur commune ;
- des idées pour redonner vie à la Ferté Alais.
Là le rêve s'arrête car, à part une mauvaise gestion reconnue par tous ceux qui paient des impôts, nos élus n'ont rien à dire dans la colonne «  positif » de leur bilan de 5 ans !
Le sentiment que la Ferté a perdu 5 années est partagé par la population Fertoise.

L'équipe du «  Petit Journal Fertois » est  à votre écoute pour que nous puissions un jour redonner ensemble vie à la Ferté Alais.           Jean-Michel TALAVERA

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL
VOTE DU BUDGET
LE VENDREDI  23 juin à 20 H 30

Rappelons ( petit cours de droit ) :
-
à ceux qui  par démagogie feignent de l'ignorer, que l'opposition est minoritaire et qu'à ce titre les décisions sont votés comme dans tous les villages de France...à la majorité…
-
à ceux qui n'assistent pas aux conseils...que nous travaillons, mais nous, sans tambours ni fanfares!   sur les affaires du village, pour la piscine, contre ce contrat régional.

Connaissez-vous l'école maternelle Le Chant de Coq ?


C'est peu probable! Coincée entre une sablière à pic et des immeubles, elle est bien cachée.
Ne cherchez par la cour! C'est le carré de bitume entièrement dépourvu d'ombre et sans jeu d'aucune sorte qui précède le bâtiment...enfin le minuscule préfabriqué  où s'entassent nos chers enfants.
Il n'y a d'ailleurs ni cantine ni garderie et les enfants utilisateurs de ces services doivent se rendre en car dans une autre école jusqu'à quatre fois par jour ( rappelons qu'ils ont entre 3 et 5 ans ).
Et la sécurité dans tout ça, me dîtes vous ? Parlons-en. Des microcoupures quotidiennes laissent imaginer l'état des installations électriques. Et quand il pleut, sortons les bassines, le toit est une vraie passoire.
Les crédits alloués par la mairie ? Une misère qui limite toutes les dépenses au minimum et également les activités proposées. Au fait, où est passé l'argent rapporté par les nouvelles constructions ? Ne devrait-il pas être consacré aux enfants de cette nouvelle population ?
D'ailleurs, quand l'équipe pédagogique convie Madame le Maire au Conseil d'école afin de lui faire part de tous ces dysfonctionnements, elle préfère décliner l'invitation, ne se fait même pas représenter par l'un de ses adjoints.

Il faut reconnaître que la construction d'une école sûre, confortable et spacieuse fait beaucoup moins d'effet que l'aménagement coûteux d'un centre ville.   
           Sylvie RONTEIX                                           

SIMPLICITE

Peut-on encore parler de simplicité à l'heure actuelle, quand tout va si vite, où l'impression nous est donnée que rien n'a le temps de s'installer.
Et pourtant en écoutant et en laissant les gens s'exprimer on se laisse à croire que la simplicité qui est souvent de mise avec le concret sont à leur yeux des idées essentielles.
La question est alors posée. Pourquoi dans de nombreux domaines communaux ces deux concepts ne seraient ils pas instaurés ?
L'action est également primordiale et ne saurait être écartée si l'on souhaite rester crédible.
Il est peut être encore temps de renouer avec le vrai sens du mot politique*. Et qu'enfin tous les acteurs prennent part à la vie communale.
Politique: qui vient du grec
politikos, de polis, cité.   Frédéric PASQUET

Le 16/03/00 les anciens combattants n'ont pu que constater avec amertume que Mme Le Maire avait oublié d'acheter la gerbe

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